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Projet de loi travail : "Le PS ne doit pas aller au naufrage" pour le chef de file des frondeurs
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Christian Paul sur iTélé le 9 mars
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Loi El Khomri : la gauche face à sa raison d’être Par Christian Paul, Député socialiste de la Nièvre et Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire
La réforme du code du travail symbolise le basculement idéologique dans lequel François Hollande et Manuel Valls, inspirés par le Medef, voudraient désormais entraîner la gauche française.
Faciliter les licenciements économiques, accroître le temps de travail de ceux qui travaillent déjà, inverser la hiérarchie des normes prenant ainsi à rebours l’histoire et la construction du droit du travail… L’avant-projet de loi El Khomri symbolise, plus que tout ce qui l’a précédé -pacte de responsabilité, loi Macron,…- le basculement idéologique dans lequel François Hollande et Manuel Valls, inspirés par le Medef, voudraient désormais entraîner la gauche française. Ce n’est pas le compromis historique dont le pays a grand besoin, mais c’est un profond «changement» de modèle social.
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Le Point - Christian Paul, "travailler plus, gagner moins, licencier plus facilement"
Le chef de file des frondeurs attend Myriam El Khomri de pied ferme, ce lundi soir, au bureau national du PS. Il est vent debout contre sa loi.
Le Point.fr : Qu'attendez-vous de cette rencontre ce lundi soir avec la ministre du Travail, Myriam El Khomri, au bureau national du PS ?
Christian Paul : J'attends que le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, prenne une position claire sur ce texte. Il ne faut pas seulement des amendements à la marge, mais il faut retirer ce texte pour revenir avec un meilleur texte. Ce n'est pas l'affaire de 15 jours, mais de 2 ou 3 mois. Il faut parvenir à un texte utile et pas seulement un texte dangereux.
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Christian Paul (PS) participera à la manifestation du 9 mars contre la loi El Khomri
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L'actualité des socialistes du 29 février au 13 mars
A la une
La Croix - Pouria Amirshahi : « La rupture des jeunes avec la gauche est flagrante»
Pouria Amirshahi, député socialiste des Français de l’étranger, à l’initiative du courant contestataire des frondeurs, était l’invité de « Face aux Chrétiens » le jeudi 3 mars, en partenariat avec La Croix, KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
Du 4 au 6 mars
Le figaro - Cambadélis lance un «appel des 40» pour «l'unité» de la gauche
Œuvrant depuis plusieurs mois à la mise en place d'une «Alliance populaire» afin de rassembler son camp, le premier secrétaire du PS a mis une première pierre à l'édifice qu'il entend construire.
L'Obs - Cambadélis lance un appel à l’unité du PS
Fidèle à sa mission de rassembleur, et soucieux de conforter une culture du "compromis" trop souvent inexistante à gauche, le Premier secrétaire du PS lance un "appel à l’unité" pour "apaiser le PS à l’intérieur" et le "dépasser à l’extérieur".
2 et 3 mars
TVmag - France 5 organise un «Duel» entre Martine Aubry et Ségolène Royal
Le combat des roses. Dans le cadre de sa série documentaire Duels, France 5 diffuse jeudi 10 mars Aubry-Royal, la guerre des roses.
Ce document de 52 minutes, dirigé par Annick Cojean, produit par Elephant Doc et réalisé par Maud Guillaumin, retrace le parcours de deux femmes du même âge, deux énarques qui se sont imposées dans un univers d'hommes pour se faire une place en politique. Elles auraient pu être amies ou alliées, affirment certains de leurs proches, qui interviennent dans le film, où les images d'archives semblent étrangemment contemporaines.
#SOLFERINOLOGIE - La majorité de Jean-Christophe Cambadélis n'est plus du tout assurée rue de Solférino. Avec le départ annoncé "des aubrystes de la majorité", ce sont des discussions plutôt houleuses qui s'annoncent. Et tout cela moins d'un an après le congrès de Poitiers et le sacre de Jean-Christophe Cambadélis.
Le JDD - Les proches de Martine Aubry vont quitter la direction du PS
C'est Martine Aubry qui l'annonce dimanche dans le JDD : "Nous allons sortir de la direction du PS, nous souhaitons en discuter avec Jean-Christophe Cambadélis."
29 février et 1er mars
L'Obs - Le Parti socialiste peut-il vraiment exploser ?
"Nous sommes face à plusieurs inconnues", commente Alain Bergounioux, historien et responsable socialiste. Il appelle François Hollande à "choisir une direction".
Le JDD - François Hollande, une semaine dans la solitude du pouvoir
François Hollande – que son camp veut contraindre à une primaire s’il entend être candidat en 2017 – exclut que la gauche, d’ici là, choisisse de "ne rien faire".
François Hollande, qui a retrouvé Paris au terme d'un déplacement de 46.000 km et de près d'une semaine à l'autre bout du monde, de Papeete à Montevideo, vit ces jours-ci la solitude, parfois écrasante, du pouvoir. Jamais, en effet, depuis son élection, il n'avait vu se lever en si peu de jours autant d'orages. Au terme de son quinquennat, le Président se souviendra de la semaine qu'il vient de vivre comme d'une période clé pour son avenir et celui du pays. Un de ces tournants où l'Histoire hésite encore.
Le JDD - Macron : "La loi travail parle au pays d'aujourd'hui"
INTERVIEW - Licenciements économiques, plafonnement des indemnités prud'homales... Dans un entretien accordé au JDD, Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, défend la réforme du code du travail portée par Myriam El Khomri et revient sur les principaux points contestés.
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L'actualité des socialistes du 15 au 28 février (mise à jour)
A la une
Libé - Aubry : «La gauche progressiste, la gauche moderne, c’est nous !»
En marge d'une réunion publique dans son fief, la maire de Lille a répété son opposition ferme au futur projet de loi de réforme du code du Travail
24 et 25 février
Le Point - Primaire à gauche : le verrou est tiré !
Hollande et Cambadélis ont posé des conditions de la primaire de la gauche. Objectif : la rendre inacceptable pour les concurrents du chef de l'État.
Le Figaro - Les oppositions à la loi Travail se multiplient dans la majorité
Les voix s'élèvent sur le projet de loi de Myriam El Khomri pour rejeter un éventuel 49-3. François Hollande a estimé dimanche que «le mieux» serait de «trouver une majorité».
22 et 23 février
Le JDD - Cambadélis : "Oui à une primaire en décembre ou en janvier"
INTERVIEW - Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, exige que l’avant-projet El Khomri "évolue". Et il ouvre la porte à une primaire à laquelle Hollande pourrait participer. Extraits de l'interview à paraître dans le JDD.
Le Parisien - Présidentielle : Cambadélis pour une primaire à gauche, avec ou sans Hollande
Oui à une primaire à gauche, quel que soit le choix du président de la République.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis prône l'organisation d'une primaire à gauche en décembre ou en janvier 2017.
«Je l'ai dit aux initiateurs de l'appel "Notre primaire" : pour moi, elle doit avoir lieu à l'hiver prochain, en décembre ou en janvier», explique Jean-Christophe Cambadélis dans un entretien au Journal du dimanche. La primaire de la droite et du centre est programmée les 20 et 27 novembre.Boursier - Le remaniement n'a pas enrayé la chute de popularité de Hollande
PARIS (Reuters) - Le remaniement ministériel du 11 février n'a pas enrayé la chute de popularité de François Hollande et Manuel Valls, qui perdent respectivement trois et six points et reviennent à leurs niveaux les plus bas, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE
Libé - Philippe Doucet (PS) : «C’est la rigidité du code du travail qui entraîne la précarité»
Pour le député PS, la réforme permettra, en donnant plus de flexibilité aux patrons, de lutter contre le chômage de masse.
20 et 21 février
Après la loi Macron, la loi El Khomri sur le marché du travail va-t-elle mettre la gauche en miettes? La ministre du Travail a déjà fait part de sa réflexion autour d'une possible utilisation de l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer son texte. Celui-ci cristallisait déjà les craintes des syndicats après que Jean-Claude Mailly (Force ouvrière) s'est demandé s'il ne s'agissait pas d'une "loi El Macron" en référence au ministre de l'Economie dont plusieurs propositions ont été repris
Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, réclame des améliorations à un texte qu’il aurait « du mal » à voter. L’entourage de François Hollande défend un texte « équilibré » et assure que « le 49-3 est tout sauf un objectif ».19 févrierLibé - Christian Paul : «Les positions de Valls deviennent incompatibles avec nos valeurs»
Pour le député de la Nièvre, chef de file des frondeurs socialistes à l’Assemblée nationale, regrette que le Premier ministre «s’applique méthodiquement à créer des divergences plutôt qu’à rassembler».
18 février
Boursorama - Hamon (PS) remet sur la table le sujet de la reconnaissance du burn-out
Le député socialiste Benoît Hamon remet sur la table le sujet de la reconnaissance du burn-out, via une proposition de loi déposée mercredi pour simplifier les recours, dont il espère que le principe sera repris dans la réforme du droit du travail.
La proposition de l'élu des Yvelines, qui a été signée au total par 83 députés de gauche (socialistes et écologistes), suggère de faciliter l'instruction et la reconnaissance individuelle des cas d'épuisement professionnel par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.
Le Lab - Comment la députée PS Karine Berger a raté l'occasion de rentrer au gouvernement
Pendant un temps, quelques heures à peine, le nom de Karine Berger a circulé comme future membre du gouvernement à la faveur du remaniement du 11 février. La députée socialiste des Hautes-Alpes faisait en effet partie des personnalités évoquées pour rejoindre le banc des ministres.
Boursorama - Déchéance de nationalité: Hollande devrait "arrêter les frais", selon Cherki (PS)
Pascal Cherki, député PS de Paris, proche des "frondeurs", estime mercredi que François Hollande devrait "arrêter les frais" sur la déchéance de nationalité, un débat qui "divise profondément" la classe politique.
Le Figaro - Benoît Hamon sera «probablement candidat» en cas de primaire à gauche
C'est une annonce qui reste timorée. Entré dans la fronde depuis qu'il a quitté le gouvernement dans le sillage d'Arnaud Montebourg, le député PS des Yvelines, Benoît Hamon, milite activement pour une primaire à gauche en vue de la prochaine présidentielle. Tandis que cette question divise l'ensemble de son camp, l'ex-ministre de l'Éducation nationale a affirmé ce mercredi matin sur RMC/BFMTV qu'il serait «probablement candidat» à cette compétition interne si elle venait à être organisée.
15, 16 et 17 février
Le Point - Pacte de responsabilité : Valls menace de conditionner les aides aux entreprises
Le Premier ministre estime que les engagements du Medef en matière d'emploi ne sont "pas respectés". De son côté, le patronat n'a pas tardé à réagir.
L'Humanité - Le Collectif critique « pour comprendre le monde… y faire face pour le changer »
À quelles conditions un travail critique peut-il être développé dans notre société ? Le Collectif critique s’est constitué le 9 février. Intellectuels, professeurs du secondaire et du supérieur, syndicalistes, militants associatifs… Douze personnes qui souhaitent garder un total anonymat, à la fois pour étouffer les ego et pour échapper à la classification d’« experts ».Libé - Laurent Fabius renonce à la présidence de la COP21
Face à la polémique sur le cumul des mandats, l'ex-chef de la diplomatie Laurent Fabius annonce qu'il renonce à la présidence de la COP21.
Le Monde - Le remaniement vu du PS : « Le choix d’Ayrault, un élargissement »
A peine la nouvelle liste gouvernementale publiée, jeudi 11 février, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a salué une équipe « arc-en-ciel » qui « élargit l’assise » de la majorité. Pourtant, si François Hollande peut se féliciter du retour de personnalités écologistes – à défaut d’EELV –, ses choix en matière de ministres issus des rangs socialistes correspondent au contraire à la logique qui prévaut depuis 2014 : pas de membre de la gauche du PS. -
Code du travail : "Si le 49.3 est utilisé, la question de la censure se posera" (Christian Paul)
Code du travail : "Si le 49.3 est utilisé, la... par FranceInfo -
L'actualité des socialistes du 18 au 31 janvier (mise à jour)
A la une
Le Point - Présidentielle: l'aile gauche du PS veut une primaire des gauches
Les dirigeants de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité samedi un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2017, a affirmé à l'AFP leur chef de file Christian Paul.
Le Figaro - Primaire à gauche: les frondeurs montent au créneau
L'aile gauche du Parti socialiste se retrouve samedi pour appuyer l'idée d'une primaire pour désigner un candidat à la présidentielle de 2017. Une pierre dans le jardin de François Hollande.
Nouvelle offensive de l'aile gauche du PS, quelques jours après la démission fracassante de Christiane Taubira de son poste de garde des Sceaux, sur fond de «désaccord politique majeur» avec François Hollande et Manuel Valls à propos de la déchéance de nationalité. Ce samedi, à Paris, les frondeurs et l'aile gauche du PS se retrouvent à l'Assemblée nationale pour évoquer cette révision de la Constitution voulue par le chef de l'État et qui a mis le feu aux poudres à gauche. Et surtout pour appuyer l'organisation d'une primaire de la gauche et des écologistes en vue de désigner le candidat pour 2017.
LE CHANGEMENT, ON OUBLIE – Le changement promis par François Hollande en 2012, et qui devait être "maintenant", n’est jusqu’ici jamais venu pour toute une aile gauche du Parti socialiste. Des "frondeurs" qui bataillent depuis 2013 pour tenter d’obtenir une réorientation de la politique économique du gouvernement. En vain. Et plus encore depuis l’arrivée à Matignon de Manuel Valls.
29, 30 et 31 janvier
Le Monde - Le PS désavoué par ses électeurs
Le documentaire d’Henry Marquis et Jean-Baptiste Predali analyse les raisons d’une défiance qui n’a jamais été aussi forte
Toutes les enquêtes d’opinion montrent que les Français jugent leurs élus nationaux éloignés d’eux, formant une caste dont le souci n’est pas d’améliorer leur quotidien, mais de se faire élire. Jamais la défiance à l’encontre des représentants politiques n’a été aussi forte. Le Parti socialiste est le premier à pâtir de la crise que traverse notre culture démocratique, affirment Henry Marquis et Jean-Baptiste Predali, auteurs d’un documentaire incisif intitulé Profession socialiste.
POLITIQUE La tenue d’une primaire à gauche est de plus en plus nécessaire, estime la gauche du PS après la démission de Christiane Taubira…
« Le gouvernement se rétrécit encore avec le départ de Christiane Taubira, explique à 20 Minutes la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann. « Après le départ de la gauche sociale du gouvernement, c’est désormais la fin de la gauche sociétale », précise l’ancienne ministre.
La déchéance de nationalité divisent les socialistes. Alors que l'examen de la révision constitutionnelle doit débuter le 5 février prochain, Naza Mokhtary, secrétaire de la section PS d’entreprise du Sénat, et d'autres collaborateurs parlementaires auprès de sénateurs socialistes, dénoncent dans une tribune le revirement d'une partie importante de leur famille politique sur ce sujet
27 et 28 janvier
Le Monde - La loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie définitivement adoptée
Le Parlement a définitivement adopté mercredi 27 janvier une proposition de loi PS-LR accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie, plus de dix ans après la loi Leonetti de 2005.
Adoptée à l’issue d’un long et houleux processus d’élaboration entamé en 2012, elle ne constitue ni l’avancée décisive espérée par les partisans d’un « droit à mourir » ni le statu quo défendu par les pro-vie.
Le Monde - Avec le départ de Christiane Taubira, la ligne Valls se renforce
La démission de Christiane Taubira a été tant de fois prédite, et démentie par les faits, depuis le début du quinquennat de François Hollande que son annonce officielle, mercredi 27 janvier dans la matinée, constitue une véritable surprise. La ministre de la justice a donc décidé de jeter l’éponge alors que la réforme constitutionnelle qui prévoit l’introduction dans la loi fondamentale de la déchéance de nationalité arrive en commission des lois ce même jour, à l’Assemblée nationale
Le JDD - Taubira-Urvoas : les coulisses d'un remaniement express
En cinq jours, de samedi à mercredi, François Hollande et Manuel Valls ont opéré à un remaniement express qui a vu Christiane Taubira quitter la Place Vendôme. Son remplaçant, Jean-Jacques Urvoas, n'a eu confirmation de sa nomination dix minutes seulement avant la publication du communiqué de l'Elysée.
Francetvinfo - Christiane Taubira "absolument sûre" de ne pas être candidate à une primaire à gauche
La ministre de la Justice a remis sa démission, acceptée par l'Elysée, mercredi. Elle est remplacée par Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois à l'Assemblée nationale.
Europe 1 - Urvoas à des députés PS : "Excusez-moi les gars, je suis garde des Sceaux"
Le nouveau ministre de la Justice a appris sa nomination devant des députés PS qui ont rapporté la scène.
Le nouveau ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a eu confirmation de sa nomination mercredi matin, alors qu'il présidait une réunion entre députés PS de la commission des Lois avant la venue de Manuel Valls, a relaté Patrick Menucci.
Le JDD - Coup de tonnerre politique : Christiane Taubira démissionne
L'Elysée a annoncé mercredi matin par communiqué la démission de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. François Hollande a convenu avec elle "de la nécessité de mettre fin à ses fonctions au moment où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale", mercredi, précise le texte. La garde des Sceaux, opposée à la déchéance de nationalité, est remplacée par le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas.
Le député PS du Finistère a longtemps rêvé du ministère de l'Intérieur. Mais c'est à la justice qu'il a été nommé, mercredi, après la démission de Christiane Taubira
Le Lab - L’avis de la Haute autorité du PS qui condamne la déchéance de nationalité
La déchéance de nationalité n’a pas fini de creuser un fossé entre François Hollande et Manuel Valls d’un côté, et le Parti socialiste de l’autre. Il est de notoriété publique que Jean-Christophe Cambadélis n’y est pas farouchement favorable, comme une majorité des militants socialistes. Ils sont désormais confortés dans leur positionnement par la Haute autorité d’éthique du Parti socialiste.
Le Parisien - Anne Hidalgo, la frondeuse de l'Hôtel de Ville
Anne Hidalgo, qui présente aujourd'hui ses vœux à la presse, n'hésite pas à tenir la dragée haute à François Hollande et Manuel Valls.
"Objet : demande de déchéance de la nationalité française." Le courrier, que s'est notamment procuré L'Express, s'adresse à "Mr (sic) le président de la République française" : "Nous autres, Français de hasard, ne voulons plus être français tant que vous incarnerez cette idée de la France", peut-on y lire.
Le Parisien - Anonymous s'attaque au site du PS pour protester contre l'état d'urgence
Ils ont trouvé une nouvelle cible. Le site internet du PS était perturbé mardi en raison d'une «attaque par déni de service» revendiquée par le groupe de pirates informatiques Anonymous, qui entend protester contre les «abus» de l'état d'urgence.
L'Obs - Des amendements PS, écolos et LR pour supprimer la déchéance de nationalité
Le projet de révision constitutionnelle fait l'objet de 60 amendements qui seront examinés en commission mercredi et jeudi à l'Assemblée, des députés socialistes, écologistes et Les Républicains proposant notamment de supprimer la mesure controversée de déchéance de nationalité.
25 et 26 janvier
La réforme constitutionnelle décidée par François Hollande après les attentats de novembre ne devrait finalement pas comporter de "référence" à "la question de la binationalité", a déclaré lundi Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
"Je pense qu'il n'y aura pas de référence, dans la constitution, à la question de la binationalité", a déclaré M. Le Roux sur Europe 1.
Boursorama - Cambadélis appelle l'Europe à sortir de "l'ordolibéralisme doctrinal"
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle vendredi dans une tribune publiée sur le site du Monde à "sortir l'Europe de l'ordolibéralisme doctrinal" et à "repolitiser sa politique économique" pour lutter contre les nationalismes qui la minent.
Le Monde - Sauvons l’Europe en repensant son projet Par Jean-Christophe Cambadélis
L’Union européenne est devenue l’homme malade de l’Europe. Cette construction inédite se délite sous nos yeux. Pas seulement parce que la Pologne dérive à droite et dans le temps, ou parce que l’Espagne n’a toujours pas de gouvernement, ou encore parce que les Britanniques agitent la menace d’une sortie de l’Union. L’Europe est malade. Elle est atteinte de crises multiples non résolues dont la liste donne le tournis, et les conséquences la nausée. L’Europe peut disparaître.
22, 23 et 24 janvierInvité de France 24, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est revenu sur les différents terrains de guerre sur lesquels la France est engagée, notamment celui de la lutte contre l'organisation État islamique.Le JDD - Révision constitutionnelle : le PS veut la suppression du mot "race" de la Constitution
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis sera reçu par François Hollande vendredi après-midi. Selon plusieurs médias, il devrait en profiter pour rappeler au Président sa promesse de supprimer le mot "race" de la Constitution.
L'Obs - Carvounas (PS) favorable à une entrée d'EELV au gouvernement
Le sénateur PS Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, s'est prononcé jeudi auprès de l'AFP pour une entrée d'EELV au gouvernement, dans le cadre d'un "accord de gouvernement" et d'un "pacte législatif".
L'Express - Galut (PS): Macron est "en partie déconnecté de la France"
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron est "en partie déconnecté de la France" quand il veut réformer l'indemnisation du chômage, ou quand il juge que "la vie d'un entrepreneur est souvent plus dure que celle d'un salarié", selon le député PS Yann Galut.
20 et 21 janvier
Ce sont deux conceptions de la laïcité qui s’opposent. D’un côté, le premier ministre, Manuel Valls. De l’autre, Jean-Louis Bianco, le président de l’Observatoire de la laïcité. Et cette opposition est en train de virer à l’affrontement. Lundi 18 janvier, au cours d’une conférence-débat des Amis du Conseil représentatif des institutions juives de France, à Paris, M. Valls a déclaré que « l’Observatoire de la laïcité, qui est placé sous [sa] responsabilité […] ne peut pas être quelque chose qui dénature la réalité de cette laïcité ».Que renferme le concept de laïcité ? Le premier ministre, Manuel Valls, a sévèrement critiqué, lundi 18 janvier, lors d’une conférence des Amis du Conseil représentatif des institutions juives de France, les responsables de l’Observatoire de la laïcité – organisme rattaché à Matignon –, estimant que cette instance « ne peut dénaturer » les principes qu’elle doit défendre. Le rapporteur général de cet observatoire, Nicolas Cadène, s’en était pris à la philosophe Elisabeth Badinter, qui avait affirmé sur France Inter début janvier qu’il ne fallait pas avoir peur de se faire taxer d’islamophobe pour défendre la laïcité :Le Parisien - Pour le PS, la candidature de Hollande en 2017 n'est plus liée à la baisse du chômage
Invité dimanche de BFM Politique, Julien Dray, conseiller régional d' Ile-de-France, a estimé que les Français auront à juger de l'action de François Hollande dans son «ensemble». Si, bien entendu, «le chômage est un élément central», l'élection se jouera sur la capacité de François Hollande à donner une nouvelle «impulsion » au pays, à déclencher une «dynamique de confiance».
Libé - Laïcité : Manuel Valls crucifie la «ligne Bianco»
En critiquant vivement le président de l’Observatoire de la laïcité, qu’il juge trop conciliant avec les risques de dérives communautaires, le Premier ministre a relancé lundi un débat qui enflamme l’opinion publique, notamment vis-à-vis de l’islam.
Une victoire de la gauche est-elle conditionnée à une baisse du chômage en 2016 ?
Les Français ne jugeront pas la politique gouvernementale sur un aspect mais dans sa globalité : chômage, réduction des inégalités, refondation de l’école, sécurité et lutte contre le terrorisme. Je n’ai personnellement jamais conditionné une réélection aux résultats sur le chômage car on ne peut oublier le contexte : une croissance “molle” même si elle est de retour, l’automatisation de la production industrielle, et une démographie inégale par rapport à d’autres pays, c’est-à-dire une France qui voit plus de jeunes arriver sur le marché du travail. Le pari du Président n’est pas facile, mais je souhaite bien sûr qu’il réussisse.
Huffington Post- Quelles sont les trois portes de sortie du PS sur la déchéance de nationalité?
L'équation paraît insoluble. Comment le Parti socialiste peut-il sortir du guêpier de la réforme constitutionnelle en restant fidèle à ses valeurs sans entrer en contradiction avec les engagements du président de la République. Le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a lui-même convenu que l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français n'est pas "une mesure de gauche".
Marianne - Laïcité : devant le Crif, Valls choisit la gauche Badinter
Alors que l'Observatoire de la laïcité se déchire après les propos d'Elisabeth Badinter, Manuel Valls a fait son choix : ce sera Badinter contre Bianco. Et il l'a exprimé à l'occasion d'une rencontre-débat organisée par le Crif lundi soir.
18 et 19 janvier
Libé - Hollande s'attaque aux 35 heures
Les mesures proposées ce lundi par le président de la République ouvrent la voie à un contournement supplémentaire de la durée légale du travail.
Libé - Déchéance : le PS envoie Urvoas et Cambadélis parler à Hollande
Ils rencontreront vendredi le chef de l’Etat, en même temps que les présidents des groupes socialistes de l’Assemblée et du Sénat.
Le Parisien - Déchéance de nationalité : le PS décide...de ne rien décider
Les débats qui ont eu lieu lundi soir rue de Solferino illustrent le casse-tête juridique et politique pour trouver une solution acceptable par le plus grand nombre. La direction du PS s’est bien gardée de proposer un texte clé en main. « On nous a proposé un exercice assez virtuel », commente un membre du BN. A défaut, l’aile gauche emmenée par le député Christian Paul tente d’obtenir un vote contre la déchéance. En vain. Hostile lui aussi au projet, Jean-Marc Ayrault appelle à ne pas faire de concession sur le fond, pour ne pas fracturer la cohésion nationale, mais penche pour la déchéance de… citoyenneté.
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a dit "oui à une primaire de la gauche pour un candidat unique de toute la gauche", lundi sur iTELE, soulignant que François Hollande est "le candidat naturel des socialistes". "Si on veut gagner les élections présidentielles, il faut que la gauche soit rassemblée. La gauche de gouvernement, seule, elle perd", a déclaré M. Cambadélis.
France Info - Montebourg prépare son retour
L’ancien ministre de l'Economie cherche le meilleur moyen de revenir en politique. Il sera à Paris le mardi 19 janvier pour remettre un trophée à des jeunes entrepreneurs.
Yanis Varoufakis a parlé un peu vite, Arnaud Montebourg ne sera pas à Berlin avec lui le 9 février prochain pour le lancement de son parti européen. L’ancien ministre de l’Economie a démenti, il n’est pas prêt à s’afficher sous la bannière du mouvement "anti-austérité" de l’ancien ministre grec des Finances. "C’est, dit-il, prématuré, je n’ai pas donné mon accord".
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L'actualité des socialistes du 19 décembre au 3 janvier (mise à jour)
A la une
RFI - François Hollande: terrorisme et chômage les défis de 2016
Le président François Hollande a présenté pour la quatrième fois ses vœux aux Français ce jeudi soir à 20h (heure de Paris), diffusés en direct sur RFI. Une allocution d’une petite dizaine de minutes au terme d’une année marquée par le terrorisme. L'année 2016 sera marquée par la menace terroriste et la lutte contre le chômage, a déclaré François Hollande
LCP - Pour 2016, Cambadélis souhaite que le PS "se dépasse" et que la gauche se rassemble
Complètement silencieux depuis que le président François Hollande a confirmé le 23 décembre que la possibilité de déchoir de sa nationalité un binational né Français convaincu de terrorisme serait inscrite dans sa révision constitutionnelle, M. Cambadélis n’aborde pas cette question dans une vidéo de voeux mise en ligne vendredi.
1er et 2 janvier
FranceTvinfo - 2015 : l'année de la métamorphose pour l'image de François Hollande
Après les attentats, le président s'est mué en véritable chef de guerre. Mais il lui reste encore la question du chômage à régler.
Libé - Élus de gauche contre la déchéance
Ils l'ont dit
Le 23 décembre, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé que l'extension de la déchéance de nationalité à tous les binationaux figurerait bien dans la réforme constitutionnelle présentée aux parlementaires en février. Cette annonce a irrité de nombreux élus de gauche et écologistes.
La Croix - Opposés à la déchéance, Hidalgo et Mignard proposent l'indignité nationale
La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, et l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande, ont dénoncé mercredi "l'inégalitaire" déchéance de nationalité pour les binationaux jugés coupables de terrorisme, à laquelle ils veulent substituer "l'égalitaire" indignité nationale
INVITÉ RTL - Olivier Faure, député socialiste de Seine-et-Marne, estime que la déchéance de nationalité est "un contresens" et une mesure "impraticable".
30 et 31 décembre
Le Point - Macron dérange le PS, mais pas les Français
VIDÉO. Selon un sondage Ipsos pour "Le Point", l'opinion approuve ses propositions. 31 % des sondés pensent qu'il ferait un bon président.
Boursorama - Quilès (ex-ministre PS): "Réformez, sans toucher la Constitution"
L'ancien ministre socialiste Paul Quilès a proposé mercredi une "voie de sortie" au Président Hollande dans "l'imbroglio" sur la déchéance de nationalité, en passant par une réforme "sans toucher à la Constitution".
Dans une "adresse" au président de la République, M. Quilès, qui occupa plusieurs postes de ministre sous François Mitterrand, dont ceux de l'Intérieur et de la Défense, propose que "sans modifier la Constitution ni remettre en cause le droit du sol, le Parlement réécrive l'article 23-7 du code civil, afin de l’adapter aux besoins actuels de la lutte contre le terrorisme et à la sécurité des citoyens."
Le Parisien - Déchéance de nationalité : Hollande lâché par ses fidèles
Déchéance de la nationalité. Très critiqué à gauche, le texte de loi visant les binationaux condamnés pour terrorisme divise jusqu'au cercle le plus rapproché du chef de l'Etat.
Pas un mot. Rien. Le Parti socialiste se déchire et son premier secrétaire est aux abonnés absents. Aucune nouvelle de Jean-Christophe Cambadélis. Même pas un signe sur les ondes ou sur la Toile depuis le 23 décembre, jour de l’annonce du gouvernement d’inscrire l’extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et reconnus coupables de faits de terrorisme. Et ça commence à se voir.Amendement sur la CSG, critiques sur la déchéance de nationalité, réticence face à la réforme territoriale et la réforme du collège... Depuis qu’il a quitté Matignon, l'ancien Premier ministre a multiplié les piques contre le gouvernement.Le Conseil constitutionnel juge non conforme l'exclusion des travailleurs non-salariés du dispositif.France Info - Christian Paul (PS) : "Nos valeurs, meilleures armes contre le terrorisme"
Le député PS de la Nièvre et porte-voix des frondeurs s'oppose au Premier ministre sur la question de la déchéance de nationalité. Une disposition qu'il est, selon lui, doit être "abandonnée en urgence".
Christian Paul, député PS de la Nièvre, était l'invité de France Info ce lundi. Le chef de file des "frondeurs" a expliqué pourquoi il s'oppose à la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, une disposition voulue par l'exécutif.
Public Sénat - Paul (PS): "irresponsable" de maintenir le projet sur la déchéance de nationalité
Christian Paul, député PS et chef de file des "frondeurs", a jugé "irresponsable" de maintenir le projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, un symbole qui s'adresse "de façon malsaine" à tous les binationaux selon lui.
Le flux des opposants à la déchéance de nationalité ne tarit pas. Il se renforce même chaque jour un peu plus, au grand regret de l'exécutif. Après la maire de Lille, Martine Aubry, l'ex-ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était, lui aussi, fendu d'un tweet pour déplorer le maintien dans la réforme constitutionnelle d'une mesure très controversée à gauche. Dans la soirée, Kader Arif, un hollandais historique, fustigeait à son tour la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France coupables d'actes de terrorisme. «Quelle victoire symbolique à fracturer cela? Toucher au cœur de la République, c'est l'affaiblir et non la renforcer», a estimé sur Twitter l'ex-ministre délégué aux Anciens Combattants.
Des militants du Parti socialiste ont annoncé avoir saisi la Haute autorité éthique du parti au sujet du projet d'élargir la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme et de récentes déclarations de Manuel Valls, jugées contraires à la "déclaration de principe" du PS.
Contre toute attente, le projet du gouvernement d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité ne choque pas dans les sections socialistes.Le député PS Christophe Caresche a dénoncé lundi un "concours Lépine de l'indignation" à gauche sur la question de la déchéance de nationalité, la "gravité de la situation" n'ayant selon lui pas été "intériorisée" par une partie de la classe politique.28 et 29 décembreLe Figaro - La déchéance de nationalité sème le trouble au PS
De nombreux socialistes dont l'ami du président Julien Dray et un ancien ministre Benoît Hamon s'opposent à la décision de François Hollande. Un document a été envoyé aux parlementaires PS pour les convaincre du bien-fondé du dispositif, défendu à l'origine par le FN.
Libé - Régionales : après l’échec, la gauche à sec
La gauche a perdu plus de la moitié de ses élus régionaux aux dernières élections. Conséquence directe : de l’argent en moins dans les caisses des partis et de nombreux collaborateurs au chômage.
Hamon : "Hollande propose une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN"
INTERVIEW - L'ancien ministre Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, s'oppose vertement à la mesure de déchéance de nationalité pour les binationaux proposée par François Hollande.
Libé - «Une partie de la gauche s'égare» sur la déchéance de nationalité, selon Valls
Le Premier ministre réagissait ce dimanche aux nombreuses critiques venant de son camp, suite à la décision du gouvernement d'introduire la déchéance de nationalité aux binationaux dans le projet de révision constitutionnelle
Marianne - Philippe Noguès, le frondeur qui a (vraiment) frondé
Fin juin, il claquait la porte du PS et de son groupe parlementaire pour cause de désaccord sur la ligne politique développée par François Hollande. Philippe Noguès, député breton atypique, n'a depuis pas chômé. Après avoir tenté de créer en vain un nouveau groupe parlementaire, il souhaite lancer une nouvelle organisation politique sous la forme d'association : Voix de gauche. Portrait d'un frondeur allé jusqu'au bout de sa fronde.
27 décembre
Le Parisien - Déchéance de nationalité : entre Hollande et la gauche, c'est le divorce
Le maintien assumé de la déchéance de nationalité dans la réforme constitutionnelle pourrait être le point de non-retour entre la gauche et le président, qui regarde déjà à droite et au centre pour l'après-2017...
Le Figaro - Déchéance de nationalité : Cambadélis opposé «jusqu'au bout»
Selon son très proche entourage, "Jean Christophe Cambadélis s'est opposé à la déchéance de la nationalité jusqu'au bout, mais il n'a pas obtenu gain de cause". "Il ne prend pas position pour ne pas affaiblir le président, mais il ne prend pas position non plus pour la mesure", fait-on observer au Figaro. "Il parlera en temps et en heure", prévient-on enfin.
Le Lab - L'argumentaire envoyé aux députés PS pour défendre la déchéance de nationalité
On imagine le malaise : comment défendre une mesure prônée en son temps par Nicolas Sarkozy puis le Front national lorsqu'on est un député socialiste ? C'est bien ce qui arrive aux élus PS, sommés de dire le moins de mal possible de la déchéance de nationalité des binationaux condamnés pour terrorisme. "Près de 80% des députés PS sont contre", confiait le 23 décembre, cité par L'Obs, le député PS Bernard Roman. Signe que la tâche n'est pas aisée...
Défendre la déchéance de nationalité alors qu'on est député PS n'est pas une chose facile. Encore moins quand les ténors du parti (aujourd'hui membres du gouvernement) ont dit par le passé tout le mal qu'ils pensaient de cette mesure jugée par les intéressés "inefficace" et "nauséabonde" quand elle était proposée par la droite.
Du 23 au 26 décembre
BFM TV - Déchéance de nationalité: y a-t-il une majorité au PS?
Le revirement surprise du gouvernement sur le maintien de la déchéance de nationalité dans le projet de réforme constitutionnelle provoque des remous à gauche. Au PS la grogne n'est pas limitée aux frondeurs.
L'Obs - Déchéance de nationalité : rétropédalage pour François Hollande
Brocardée après les attentats du 13 novembre, la déchéance de nationalité pour les binationaux terroristes ne fera pas partie du projet de réforme constitutionnelle, présenté mercredi.
Le Point - François Hollande dans les pas de François Mitterrand
Si les deux présidents socialistes de la Ve République se sont attaqués au "monde de la finance", ils se sont heurtés aux réalités économiques.
Ils sont les deux seuls présidents de gauche de la Ve République. François Hollande et François Mitterrand ont bien plus qu'un prénom en partage, ils ont caressé l'un et l'autre un rêve, celui de "changer la vie", avant de se heurter aux réalités économiques et d'affronter l'expérience amère de la désillusion. En 2012, il y a du François Mitterrand chez François Hollande. Sur le fond, d'abord, lorsqu'il pourfend au Bourget le "monde de la finance", son "véritable adversaire".
La Tribune - Fiscalité : la promesse de François Hollande sera-t-elle tenue ?
En novembre 2014, le président de la République promettait qu'il n'y aurait plus de hausses d'impôts d'ici à 2017. Après le vote, jeudi, par le Parlement du projet de loi de finances 2016, il est temps de vérifier si l'engagement devant les Français sera bien tenu.
Grosse claque pour les partis traditionnels de gouvernement en Espagne où les grands partis de droite (PP) et de gauche (PSOE) connaissent une chute historique. Jamais le Parti socialiste espagnol n’avait obtenu un si faible résultat, érodé par la percée importante de la gauche radicale incarnée par le mouvement issu des Indignés, Podemos. Un scrutin scruté attentivement par les frondeurs du PS qui appellent depuis plusieurs mois à la création d’un Podemos ou d’un Syriza à la française.
21 et 22 décembre
Les Inrocks - Reportage en Espagne, où Podemos vient de réaliser une percée historique
Le Parti Populaire sort en tête des élections législatives en Espagne avec 25 % des voix, mais très loin de la majorité absolue. La deuxième place est disputée par les socialistes du PSOE et le parti de gauche radicale Podemos, ouvrant plusieurs scénarios d’alliances incertains.
Le JDD - Une alliance PS-"progressistes" avant le mariage en 2017?
Le PS prépare l'année 2016 et pourrait construire une alliance fédérant ses alliés ainsi que des formations centristes et écologistes. L'objectif? Recomposer la gauche avant la présidentielle.
Le Figaro - Ile-de-France : duel au sommet pour la présidence du groupe PS
L'élection à la présidence du groupe socialiste francilien a été le théâtre d'une virulente confrontation. C'est le vallsiste Carlos Da Silva qui a remporté la mise, devant Benoit Hamon. François Hollande et Manuel Valls ont été à la manœuvre.
19 et 20 décembre
Huffington Post, Guillaume Balas - Des propositions pour agir dès maintenant
Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d’analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l’élection présidentielle.
Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie0.
Mauvaise semaine pour Nicolas Sarkozy sur le front des sondages. Alors que son parti Les Républicains est sorti mathématiquement vainqueur des élections régionales, l'ancien chef de l'Etat est désormais devancé par son successeur François Hollande.
L'actuel président de la République est en mesure de se qualifier au second tour de la présidentielle 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico publié vendredi 18 décembre. Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le premier tour.
Entre brouillage des partis et dispersion de son électorat, le Parti socialiste est à la recherche de renouveau. Il propose une “alliance populaire”, qui rassemblerait les forces républicaines et de gauche, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017
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L'actualité des socialistes du 14 au 20 décembre (mise à jour)
A la une
Le JDD - Une alliance PS-"progressistes" avant le mariage en 2017?
Le PS prépare l'année 2016 et pourrait construire une alliance fédérant ses alliés ainsi que des formations centristes et écologistes. L'objectif? Recomposer la gauche avant la présidentielle.
19 et 20 décembre
Huffington Post, Guillaume Balas - Des propositions pour agir dès maintenant
Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d’analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l’élection présidentielle.
Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie0.
Mauvaise semaine pour Nicolas Sarkozy sur le front des sondages. Alors que son parti Les Républicains est sorti mathématiquement vainqueur des élections régionales, l'ancien chef de l'Etat est désormais devancé par son successeur François Hollande.
L'actuel président de la République est en mesure de se qualifier au second tour de la présidentielle 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico publié vendredi 18 décembre. Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le premier tour.
Entre brouillage des partis et dispersion de son électorat, le Parti socialiste est à la recherche de renouveau. Il propose une “alliance populaire”, qui rassemblerait les forces républicaines et de gauche, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017.
18 décembre
Lui Président - Cumul des fonctions : l’exception Le Drian à la règle de Hollande
« Moi, président de la République, les ministres ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local » . Une promesse de campagne prononcée par François Hollande que le ministre de la défense s'apprête à briser. Après sa victoire avec 51,4% des voix au second tour des régionales, Jean-Yves Le Drian se retrouve à cumuler ses fonctions ministérielles avec celles, nouvelles, de président de la région Bretagne. Explication de l'intéressé sur RTL, lundi 14 décembre : « Il y a une situation dramatique, tendue et dans cette période d'état d'urgence, il était compliqué pour le président de se séparer du ministre de la défense. »
L'Obs - "Le PS n’a jamais connu de vraie mutation culturelle"
Alors que les régionales confrontent à nouveau le PS à la question de son identité, l'historien et socialiste Alain Bergounioux analyse pour "l'Obs" l'évolution idéologique du parti.
Regards - Élus régionaux : un plus bas historique pour la gauche
La gauche a perdu la moitié de ses sièges de 2010, le Front de gauche deux tiers. Le PCF est absent de sept assemblées quand le FN est présent dans toutes… Les élus régionaux, par formation et par région : récapitu
Le Figaro - Régionales : la déroute du PS et de sa gauche détaillée en chiffres
«Les régionales sont un 21 avril bis. Quand la gauche fait moins de 35% aux élections au premier tour, il y a urgence à se poser des questions», s'alarme le socialiste Laurent Grandguillaume, cité dans l'Express ce mercredi. Pourtant en gardant la main sur cinq régions métropolitaines, c'est plutôt une satisfaction d'avoir «sauvé les meubles» qui prévaut au gouvernement comme au PS, au lendemain des élections régionales. Mais au-delà du coloris des cartes, si l'on compare aux dernières élections régionales en 2010, l'ensemble des partis de gauche ont perdu la moitié de leurs élus régionaux, comme le rapporte la revue politique engagée à gauche Regards. La représentation des forces de gauche atteint son niveau le plus faible depuis que les conseils régionaux sont élus au suffrage universel (1986).
Le Lab - Pourquoi François Hollande peut être réélu en 2017 (selon Jean-Christophe Cambadélis)
Puisque les régionales n'ont pas été, pour la gauche, le désastre annoncé, certains au Parti socialiste se mettent à avoir quelques espoirs pour 2017. Oui, pour Jean-Christophe Cambadélis par exemple, François Hollande peut être réélu président de la République dans deux ans.
16 et 17 décembre
Le Point - Les frondeurs réclament un nouvel "agenda politique" début 2016
Ils demandent un agenda axé sur les questions économiques et sociales qui pourrait permettre de rassembler à gauche, "comme en 2012".
France Info - Les frondeurs préparent leur come-back
Les députés PS organisent une riposte début janvier avec l’ensemble de la gauche.
Christian Paul et Laurent Baumel sont encore abasourdis par l’attitude du Premier ministre devant le groupe PS mardi à l’Assemblée : "Un déni de défaite, Manuel Valls continue de surjouer la dramatisation." Car pour eux, c’est bien une défaite, la cinquième depuis le début du quinquennat de François Hollande. Et ils estiment que la réponse de l’exécutif est loin d’être à la hauteur. "Le sac est vide", se plaint le leader des frondeurs. Christian Paul regrette que le Premier ministre n’ait évoqué aucune mesure devant eux.
Le Parisien - Cambadélis veut, dès 2016, fondre le PS dans une «Alliance populaire»
Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu'un appel à la création de l'Alliance populaire sera lancé début février.
Sud Ouest - PS: le vent de fronde ne souffle plus
Au PS, les lendemains de défaite électorale portent encore et toujours sur la ligne politique. Mais ces débats semblent déjà mort-nés, pour plusieurs raisons. Un, ils ont été tranchés en juin au congrès de Poitiers. Deux, la défaite est beaucoup moins ample que prévu ; elle prend même parfois des airs de petite victoire. Trois, la gauche radicale s’effondre, ce que ne traduit donc pas une demande de politique plus à gauche dans la population. Quatre, chacun sait qu’à seize mois de l’élection présidentielle, Hollande et Valls ne peuvent plus changer de ligne. Même si le tournant sécuritaire de novembre s’est accompagné d’une mise entre parenthèses du « pacte de stabilité » européen.
Huffington Post, G.Balas - Des propositions pour agir dès maintenant
Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d'analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l'élection présidentielle.
Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie
Le Figaro - Sondage : Hollande absent du second tour de la présidentielle dans tous les cas
Selon une étude TNS Sofres pour Le Figaro, RTL et LCI, la présidentielle de 2017 serait largement remportée par Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé
Challenges - Derrière Julien Dray et le changement de nom du PS, la campagne Hollande 2017
L'évocation par Julien Dray d'un changement de nom du PS est révélatrice de la nécessité pour François Hollande de se donner les moyens de rassembler la gauche et au-delà en contournant un PS devenu boulet.
Boursorama - Le Roux (PS): "Les chômeurs n'ont rien à craindre"
Le chef des députés PS, Bruno Le Roux, a assuré mardi que "les chômeurs n'ont rien à craindre" des nouvelles mesures sur l'emploi, alors que Manuel Valls a évoqué des "contreparties" pour les demandeurs d'emploi qui bénéficieraient du plan de formation en préparation.
Le Monde - Duflot propose à Hollande une « coalition » avec les écologistes et les communistes
Au lendemain des régionales, l’ex-ministre du logement et coprésidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Cécile Duflot, propose à François Hollande de mettre sur pied « une coalition de transformation » dont elle définit les bases.Au lendemain des régionales, Julien Dray envisage un changement de nom du PS. Pour Laurent Bouvet, au lendemain des élections régionales, il est à craindre que tout change pour que rien ne change.
LCP - PS : "l’Alliance populaire" voulue par Cambadélis devrait naître mi-février
"L'Alliance populaire" souhaitée par le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis devrait être portée sur les fonts baptismaux à la mi-février au travers de la publication d'un texte fondateur, a affirmé lundi à l'AFP la porte-parole du PS Corinne Narassiguin.
14 et 15 décembre
Le Monde - Manuel Valls promet de nouvelles mesures pour l’emploi en janvier
Au lendemain du second tour des élections régionales, qui a vu le Parti socialiste (PS) ne remporter que cinq des treize régions, le premier ministre, Manuel Valls, s’est exprimé, lundi 14 décembre, sur France 2, promettant des annonces de François Hollande sur l’emploi en janvier.
« Il n’y a qu’une seule défaite : celle du Front national (FN), grâce à tous ces électeurs de gauche qui sont allés voter et je m’en réjouis », a-t-il d’abord dit. Le premier ministre a néanmoins insisté sur la nécessité de « redonner envie de voter pour et pas seulement contre ». « Il y a trop de division, trop de rejet, parfois de la haine, un climat que parfois la classe politique entretient et dont le Front national profite. Il nous appartient d’avancer. »
Orange - Régionales : le patron du PS replace les frondeurs au centre de l'arèneLe PS a certes réussi à conserver cinq régions métropolitaines et donc limité la casse au second tour des régionales. Mais le score historique du FN, la perte de l'Ile-de-France ou l'abandon du nord et du sud du pays a fait sortir du bois les frondeurs socialistes, qui ont trouvé un allié surprise en la personne du patron du PS.
Benoît Hamon : "En Île-de-France, il y a eu un transfert de voix du FN vers la droite"
Invité de France Info ce lundi, le colistier de Claude Bartolone défait par Valérie Pécresse (LR) a reproché à la candidate LR en Île-de-France d'avoir fait des œillades à l'extrême droite. Pour lui, elle a été "élue sur son programme par des électeurs du Front national".
L'Obs - Au PS, la tentation d'un "grand parti de gauche réformateur" avant 2017
Paris (AFP) - Au lendemain des élections régionales où il a un peu mieux résisté que prévu, le PS doit s'atteler à l'élargissement de la gauche réformiste et ambitionne de se "dépasser" pour espérer être présent au second tour de la présidentielle en 2017.
Libé, L.Joffrin - Cette victoire est surtout une non-défaite
Le sursaut a eu lieu. Face au danger, l’électorat républicain a surmonté son indifférence, sa déception ou sa colère, pour opposer au Front national une barrière démocratique qui le prive des succès espérés. Une nouvelle fois, ceux qui soupirent sur la décadence de l’esprit civique, sur le déclin des valeurs communes, se sont trompés. On le voit depuis le 13 Novembre, dans la tragédie ou dans l’affrontement politique, la culture républicaine résiste. Se sont trompés tout autant ceux qui prédisent depuis des années la mort de la gauche. Dépités, ils la voient survivre malgré les difficultés, pour offrir au PS un nombre de régions inespéré.
Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, a fait part de sa satisfaction au terme du second tour des élections régionales. Il estime néanmoins que la défaite du Front national et le score de la gauche constituent « un succès sans joie (…) parce que l’abstention est encore trop forte. Sans joie parce que l’extrême droite est décidément trop haut. »L'Obs - Une réussite, la COP21 ? Mais oui, plutôt !
La Conférence climatique de Paris n'a pas accouché d'un éléphant, mais certainement pas d'une souris. Et le pari n'était pas gagné, loin de là.
L'Obs - COP21 : "Où sont les financements pour le Sud ?"
C'est un grand oublié de l'accord final de la COP de Paris : les financements pour aider le Sud à se développer vert ne sont pérennisés que jusqu'en 2025. Mais ensuite ? Interview d'Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam.
L'Obs - COP21 : les avancées et… ce qui a été oublié dans l'accord
Alors, mi-chèvre mi-chou, la conférence climatique de Paris ? Il est vrai que beaucoup a été accompli, mais beaucoup reste à faire. Bilan
Le Point - COP21 : un immense succès diplomatique, mais un échec climatique
L'accord contre le réchauffement est réellement historique. Reste que pour y arriver, de nombreux compromis ont vidé le texte de sa substance.